Les difficultés d’intégration neurosensorielle

L’intégration neurosensorielle constitue la base de la pyramide des apprentissages de l’enfant (PYRAMID OF LEARNING William & Schellenberger).

 

Lorsqu’elle ne se fait pas ou mal, on parle de différents troubles de la modulation sensorielle. Ils peuvent donc impacter :

  • les comportements de votre enfant,
  • ses relations et interactions avec les autres (petits et grands),
  • sa capacité d’apprentissage,
  • son autonomie,
  • ses activités de loisirs.

Il y a troubles de la modulation sensorielle lorsque la réaction est exagérée et trop fréquente (bien qu’il soit normal de garder certains inconforts sensoriels comme ne pas aimer le contact de la laine, la texture des huîtres, avoir le mal des transports…).

Cela peut se manifester sous forme d’hyporéactivité ou d’hyperréactivité.

  • L’hyperréactivité :

L’enfant présente des réactions trop fortes. Il perçoit comme agressants ou menaçants un grand nombre de stimuli perçus comme normaux pour la plupart des gens. Cette réaction exagérée empêche l’enfant de bien fonctionner au quotidien.

A l’école, la cloche retentit, les enfants se placent en rang. Félix, lui, cache ses oreilles avec ses mains, se sent paniqué et hurle. Chez le dentiste ou le coiffeur, les vibrations des appareils paniquent les enfants qui hurlent et se débattent.

  • L’hyporéactivité :

L’enfant a besoin de plus de stimulus, plus fréquents, plus intenses et qui durent plus longtemps pour que son cerveau les perçoive.

L’enfant peut alors réagir de deux manières :

  • L’apathie : en classe et à la maison, Sophie a souvent l’air endormie, malgré les bruits et l’action autour d’elle.

  • La recherche sensorielle : Louis est incapable de rester assis. Il saute et tourne sur lui-même. C’est ce qui lui permet de suivre l’histoire et de répondre aux questions de la maîtres.

Sources :